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A student diarie

24 mars 2013

Le paradoxe amoureux.

 D'abord, un postulat: l'amitié fille-garçon, c'est compliqué. Oui, je le sais, c'est un cliché vieux comme le monde jamais réellement prouvé et pourtant vous pouvez me croire. Qui n'a jamais vu son super ami(e) devenir soudain différent et bizarre pour vous avouez et vous démontrer de nouveaux sentiments? Personne non, car ça arrive tôt ou tard. On peut alors être d'un côté ou de l'autre mais ça se termine souvent mal. Si vous tombez amoureux de votre pote, laissez tomber imméditement. Soit on se prend une veste, soit ça marche mais dans tous les cas ça tue l'amitié.

 Pour ma part, j'ai compris que faire partie d'une équipe de mecs, c'est cool mais pas sans risque! Dès le début, j'ai posé les règles: aux premiers doutes, j'ai coupé court à toute illusion. Mais celui qui a été victime de cette attirance en paye encore les frais. C'est simple, j'ai eu beau le dire en riant, calmement, en m'énervant ou faire passer le message par des intermédiaires, il s'obstine. Et je n'ai pas nécéssairement le bon rôle parce qu'actuellement il m'emmerde au plus au point.

 Je le considérais comme un grand frère. J'ai couché avec ses potes. Je lui ai démontré qu'il n'était pas du tout mon style. Rien n'a fonctionné et de ce fait, il me met dans une situation complexe. Je ne peux plus voir le reste de mes amis sans le voir donc je ne peux pas couper les ponts, d'autant plus qu'amicalement je l'apprécie. Mais plus je le vois, plus je le nourrit de faux espoirs, involontairement. C'est la merde.

 Je n'ai pas encore trouver de solution, mais si je la trouve je la partagerai à tous. Pour le moment, je ne peux que constater que quand une personne en aime une autre, il s'avère souvent que cette dernière en aime une 3ème. C'est un cercle vicieux doublé d'un cassse tête chinois où on finis tous malheureux. 

 Le paradoxe amoureux où on se rend compte qu'amour et complexité forment le seul couple inébranlable.

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23 mars 2013

Love sucks.

 L'université, dans l'esprit commun, offrirait une multitude d'opportunités entre coups d'un soir et grand amour. Mais dans les faits, ce n'est pas vraiment ça.

 D'abord, le groupe d'amis que l'on se fait (ou qu'on choisit) est déterminant. Parce que ce cercle a lui même des connaissances et c'est sur celles-là qu'on peut jouer. Evidemment, on ne couche pas avec ses amis. Donc lors des multiples soirées où on attérit, on a un nouveau panel qui paraît accessible. Ainsi, il vait mieux que vos amis aient des goûts satisfaisants mais si c'est le cas, il y a danger.

 Mon groupe à moi, ce ne sont que des mecs. Les liens se sont créés naturellement et j'adore la non-prise de tête et la protection qu'ils offrent. Mais le fait est qu'au lieu de m'offrir beaucoup d'opportunités, tout le monde se demande avec lequel je couche et je deviens intouchable. C'est mauvais. Donc je vois mes chances diminuées car on ne joue pas sur le même terrain que ses potes, ça ne se fait pas! Cependant j'ai reussi à avoir quelques heures de gloire car quoi qu'on dise, je ne couche pas avec avec mes potes mais plutôt avec les leurs.

 Voilà comment ça s'est passé jusqu'à présent. D'abord, pendant le week-end d'intégration de la fac, j'ai pu sentir l'ora du sexe décompléxé autour de moi. Ca n'a plus l'air tabou mais simplement essentiel. Ce n'est pas un problème pour moi (bien au contraire) qui jouit d'une réputation pénible et amplifiée depuis le lycée. En tout cas j'ai profité de cet évènement pour, justement, ne pas m'afficher mais plutôt repérer. Qui seront mes prochaines cibles? Ce jour là je reste bien à l'abris de tout écart mais je constitue une liste. Une liste des mecs au potentiel intéressant que j'aurai nécessairement, comme mon 6ème sens ne me lâche jamais. Ils sont 2, ce qui est peu sur l'ensemble de la section droit mais voilà, je suis quoi qu'on dise plus pour le qualitatif que le quantitatif.

  Pendant les 3 premiers mois, je n'ai rien fais car ma vie me paraissait assez intéressante par le fait de pécho occasionnellement aux soirées de la fac. Là encore, la règle s'applique: j'en veux un, je l'ai. Facile. Mais je commence tôt et je me retrouve à embrasser un des gars de ma liste. Sauf que j'ai très rapidement été confrontée à un problème et de taille: il me rendait folle. Ca y était, je ne pouvais plus ne pas penser à lui conformément à une autre règle: une fille est sensible et tombe bien trop vite amoureuse.. 

 Je le croise alors tout le long du semestre entre ignorance et perturbations, mais ça reste occasionnel donc j'arrive à supporter son indifférence. Puis par fierté, jamais je ne m'abaisse à vouloir plus. De toute façon, il doit partir à l'étranger pour le 2ème semestre, donc je me dis que tout sera bientôt fini. Arrive alors le 2ème gars de ma liste.

 La fac, pour la fin du monde annoncée par les mayas, organise une soirée près de chez moi. Le 1er mec de la liste doit venir avec mes potes et moi mais il n'arrive jamais. Je me bourre la gueule d'une façoon indécente et là, on arrive au lieu de la soirée. L'apéro m'a chargé et je ne paye aucune conso grâce à un ami au bar. Ma déchéance continue. J'apperçoit alors le n°2 de ma liste et j'y vais direct, sans penser une seconde qu'avec celui là, je devrais peut être la jouer plus finement. Non non, je rentre chez lui et je ne repars que dans la matinée. Et malgré la nuit toride qu'on vient de s'offrir, la malédiction des batards reprend.  Il est soit disant sur le point de sortir avec quelqu'un d'autre. Ok donc ciao.

 Je me dis qu'au final j'ai eu ce que je voulais et que je peux passer à autre chose. Mais le destin me rattrape: le n°1 devient omniprésent parmis mon cercle de potes. Tout le temps là. Puis un soir, l'apéro se fait chez lui. Et je recommence mes conneries. La soirée se termine au lever du jour. Je me couche avec lui et s'en suivent 3 parties de jambes en l'air entre 8 et 15h, de la folie douce et délicieuse: cette fois c'est sur, je suis accro. Mais il n'a pas changé et rien d'autre ne se produit. 2 mecs, 0 numéro, 0 nouvelle.

 Alors que je reste sur ma faim, j'apprend qu'il ne part plus à l'étranger. Oui là c'est vraiment une mauvaise nouvelle, je vais devoir supporter de le revoir car, en plus, désormais il est présent dans le cercle d'amis. La règle du "je ne couche pas avec ma bande de potes" est foutu et l'équilibre dangereux. Parce que non, malgé tout, je ne pense pas qu'on en ait réellement fini (mon 6ème sens).

 Bref, j'aurais vraiment du prévoir un n°3. 

 

20 mars 2013

Vrai ou faux? La vérité sur 5 grands apriori à propos de la vie étudiante.

  1. Vivre seule, c'est le pied.

Vrai, quand on vit seul on peut se balader nu, manger ce qu'on veut, chanter sous la douche, se servir un verre tout seul si on en a envie sans que personne ne nous juge. On peut fumer une clope dans son lit, regarder des séries pathétiques, travailler même (si on le veut vraiment). Bref quand on vit seul, la seule personne qui peut poser des interdits, c'est nous même.

Mais ça veut aussi dire qu'il faut gérer les courses alimentaires, ne pas se laisser envahir par le ménage, faire des lessives, payer les factures.. Aussi, il faut être capable de se réveiller 90% du temps seul et envisager sa journée sans personne. Donc savoir s'entourer pour les moments de blues, c'est essentiel.

 

 2. Quand on est étudiant, on boit des litres d'alcool et le week end commence au plus tard le jeudi.

Vrai. N'importe qui est sujet à cette déchéance, en 1er lieu au moins (sauf les medecines mais eux aussi..). Le lycée c'est l'epoque de toutes les découvertes, les premières fois. On pense qu'on fait les choses les plus incroyables du monde, puis là on va à la fac. Et on comprend. On comprend que, étant donné qu'on vit seul, on peut non seulement sortir dès qu'on veut, si on veut mais en plus, on peut recevoir plein de monde sans parents pour dire non. 

On rencontre des gens, parfois plus âgés, qui savent ingérer des quantités folles d'alcool et on s'initie. On sort n'importe quel jour à n'importe quelle heure. Mais là encore j'ai une nuance à apporter, ou plutôt deux:

   1) A un moment donné, on passe beaucoup trop de temps ivre et on commence à se rendre compte que ça va mal se finir, on a un peu trop merdé et on risque de perdre des amis.

   2) Si on veut avoir son année, on réalise qu'il faut ralentir car beaucoup de nos compagnons de boisson ont redoublé (au moins 1 fois).

 

3. Faire des études supérieures, ça joue sur la maturité.

Faux. Pas pour ma part en tout cas. Déjà, tout dépend de la personne qu'on était avant, selon qu'on ait sa chambre étudiante ou qu'on vive encore chez ses parents. Le cadre de vie joue beaucoup et si on se contente de suivre ses cours comme au lycée, peu de choses changent. En plus, tous n'ont pas le même âge. Et je dirais qu'en fait, on change beaucoup d'intérêts, on peut prendre conscience de certaines choses mais cela n'influe pas toujours sur la maturité.

 

4. Les études supérieures sont difficiles.

Vrai et faux. Déjà, il faut bien choisir ce qu'on fait après le bac. Si ça ne nous plait pas, c'est foutu dès le début. Mais si on apprécie le domaine qu'on a choisi, on a beaucoup plus de facilités. Cela dit la notation est plus dure, ce qui peut expliquer une baisse de moyenne mais ce n'est pas une baisse de niveau! Moi je suis en droit et je trouve ça plus enrichissant que difficile.

 

5. Les étudiants sont engagés.

Souvent vrai. On peut adhérer à une multitude d'associations présentes dans les facultés et on peut en choisir une qui a du sens pour nous. Nos opinions sont plus sollicitées et on a du mal à rester sans avis sur les grands sujets, sinon il faut avouer qu'on a l'air idiot. Mais certains persévèrent dans l'ignorance, ça on y peut rien et eux non plus...

 

 

 

19 mars 2013

Présentation.

En juillet dernier, j'ai eu 18 ans. Enfin pourrait-on penser. Mais le fait est que si l'enfance et l'adolescence ne sont pas des caps faciles à passer, la majorité n'est pas un long fleuve tranquille, et pourtant..

Je viens d'une famille restreinte et peu commune. Depuis mes 4 ans j'appartiens à une "famille monoparentale", puisqu'il faut mettre des mots sur tout. Ma mère est un modèle d'indépendance, d'ambition et de réussite sans pour autant être une féministe cliché détestée par les hommes ni une pseudo femme libérée. J'ai un petit frère qui traverse l'épreuve de l'adolescence avec les aléas que ça comprend, mais il s'en sort bien.

Il y a bientôt 6 ans, quand moi-même je subissais l'âge ingrat, j'ai été déracinée et emmenée de force avec ma famille nucléaire à Marseille et j'ai donc quitté ma ville bourgeoise et tranquille du nord. Ce changement brusque m'a profondemment marqué et après 2 ans d'expérience, je suis revenue seule dans ma région natale. Je pensais qu'il me restait des choses à faire ici et le fait de vivre à 1000 km de ma  mère et mon frère à seulement 15 ans ne m'est venue à l'esprit qu'un court instant.

S'en est suivie une cohabitation difficile avec les quelques membres de ma famille qui vivaient ici et qui m'ont hébergée pendant 3 années où j'ai expérimenté l'indépendance, déjà. Et malgrès le fait que je ne vis réellement seule que depuis 7 mois, je sais me débrouiller depuis longtemps. Je ne viens pas du genre de famille où on materne les enfants jusqu'à ce qu'ils quittent le nid. Non, moi je n'ai pas connu le linge repassé qui attérit comme par magie dans mon placard ni les bon ptits plats préparés par la maman ménagère. Mais je n'ai jamais souhaité le contraire et j'ai reçu bien plus d'affection que nombre d'enfants à la famille modèle.

En conclusion et en résumé, je n'ai pas eu la vie lambda de tous mais ce que je suis et ce que je construit aujourd'hui, c'est bien grâce à ce parcours atypique. Alors je remercie le destin je pense. Désormais je suis à la fac et j'ai mon petit appart au loyer dérisoire.

La suite commence maintenant.

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A student diarie
  • La vie est faite de grande étapes que l'on a, un jour ou l'autre, à franchir. Devenir étudiant en fait généralement partie et on ne peut comprendre ce que c'est que lorsqu'on le vit enfin. Découvertes, plaisirs et déceptions. Que se passe-t'il exactement?
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